Nº 133
Pendant ving-cinq ans, la dette était un paramètre, mais sans plus. En 2007, elle devient un problème et un enjeu politique. Cela n’a pas cessé depuis. Pourquoi ? Simple : le modèle français est foutu ! Il faut le remplacer, le privatiser, le rentabiliser. Donc il faut rogner les acquis sociaux, devenus trop chers. On commence par les retraites, on s’en prend à la Sécu, on s’en prendra aux congés payés. Encore faut-il que le bon peuple ne se révolte pas. Là c’est simple : LA DETTE : on va leur en parler tous les jours, les culpabiliser, les tympaniser pour qu’ils viennent eux-mêmes nous remettre leurs avantages sociaux. […]Elle est pratique la dette. Aisée à manipuler avec l’aide des habituels rats de garde de la maison fric : les Duhamel, les Aphatie, les Minc, les Sorman … tous les salopards qui se pensent à l’abri des effets des manipulations auxquelles ils donnent la main, contre espèces sonnantes, naturellement. Les politiques pouvaient avant n’être que nuisibles, aujourd’hui ils vous mèneront à la misère si vous refusez de réagir.
Le capitalisme tue ! Le libéralisme tue ! Il n’y a pas d’autre mot. Il tue ! On parle toujours des crimes du nazisme, du stalinisme, du maoïsme, mais jamais des crimes du capitalisme. Pourtant le capitalisme n’a rien à envier aux autres. […] Mais pas question d’associer capitalisme et crime ! Ca ne se fait pas, ça fait désordre. Le capitalisme, c’est la démocratie, la concurrence libre et non faussée, la justice et tout le baratin. Mais pour moi, le capitalisme, c’est le crime et la peur.
Le foot c’est un sport magnifique, c’est un sport collectif, c’est quand même l’âme de la France.