Sans commentaire

Toute la droite et l’extrême droite, pourtant unies, ont échoué à reproduire les mobilisations générales du passé. Le rejet de l’antisémitisme est plus large en France. Ils l’ont rabougri et rendu ambigu. Le peuple français restera uni malgré ses dirigeants.

Étrange. Est considérée comme un succès une marche sans la CGT, ni Force ouvrière, ni Solidaires, ni des dizaines d’associations de défense des droits sociaux qui refusent d’y appeler. Et, à part le blanchiment des extrêmes droites, qu’ont-ils réussi aujourd’hui ?

Durant cette conférence, traduite par l’agence de presse Sputnik, financée par l’État russe, le maître du Kremlin a déclaré : “Récemment, l’ancien Président français Nicolas Sarkozy a donné une interview dans laquelle il parle de l’évolution future du monde. Je suis largement d’accord avec lui. Il dit que, d’ici à 2050, l’Afrique comptera déjà 2,5 milliards d’habitants, et l’Europe seulement 450 ou 430 millions. Et qu’en est-il de l’Asie ? La Chine compte un milliard et demi d’habitants, l’Inde en compte un milliard et demi, l’Indonésie en compte déjà 300 millions.”

En 2007, tout avait bien commencé, en apparence, pour un Nicolas Sarkozy fraîchement élu. Sa première rencontre avec Vladimir Poutine a lieu le 6 juin, au G8 de Heiligendamm, en Allemagne. L’ambiance est détendue, une certaine complicité semble même unir les deux hommes. Puis les deux Présidents s’isolent pour un entretien en tête-à-tête. Les seuls à y assister sont leurs conseillers diplomatiques et leurs traducteurs respectifs. Après l’entretien, le Président français est attendu pour une conférence de presse. À leur surprise, les journalistes vont voir arriver un Nicolas Sarkozy qui ne semble pas dans son état normal. (…) Selon Nicolas Hénin, le récit que le journaliste tient d’un proche de Nicolas Sarkozy apporte un éclairage tout différent. Voici la scène telle qu’il a pu la reconstituer. Pour entamer ce premier face-à-face, Nicolas Sarkozy aurait choisi de “poser sur la table tous les sujets qui fâchent, franchement, virilement”. (…) Vladimir Poutine serait resté relativement impassible… Et puis, il le regarde et lui demande : “C’est bon ? T’as fini ?”, mimant d’un geste la différence de taille entre la France et la Russie. “Soit tu continues sur ce ton, et je t’écrase, ou alors tu changes de registre, et je peux faire de toi le roi de l’Europe.” Nicolas Hénin l’ affirme : “ C’est bel et bien parce qu’il était sonné par la violence de cet échange que Nicolas Sarkozy était dans cet état.”

Nous écraserons le sionisme.