Nº 175

Sans commentaire

Je préfère

« Le monde crève de trop de rationalité, de décisions prises par des ingénieurs. Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR. »

Nacho Sànchez Amor, Membre du Parlement européen, rapporteur sur la Turquie, La porte est ouverte

« La Turquie de demain sera bien sûr ce que la société turque voudra. Nous, le Parlement européen, avons une fois de plus renouvelé notre engagement en faveur d’une Turquie plus démocratique qui se rapprochera de l’Union. Si la Turquie le veut vraiment, la porte est encore ouverte. »

Mathieu Slama, Une atteinte essentielle

« “Partout, nous aurons la même démarche : reconnaître le civisme et faire porter les restrictions sur les non-vaccinés plutôt que sur tous.” Cette phrase sidérante a été prononcée par Emmanuel Macron lors de son allocution d’hier soir, qui marque une étape supplémentaire dans le délitement démocratique de notre pays. L’extension du pass sanitaire, en particulier, constitue une atteinte essentielle non seulement à nos libertés, mais à notre contrat social et au concept même de citoyenneté tel qu’il s’est imposé depuis Rousseau. »

Cédric Villani, Ma place

« Ma vie s’est construite par décennie. Je suis tombé amoureux de l’équation de Boltzmann, puis du transport optimal, de la physique des plasmas, de l’Institut Henri-Poincaré, de la vulgarisation scientifique, du fédéralisme européen. J’ai toujours fonctionné par obsession. Là, dans le sillon de l’écologie politique, j’ai trouvé ma place et les bonnes personnes. »

Nicolas Dupont-Aignan, Le général nous éclaire

« Dans la pénombre, le général de Gaulle nous éclaire : “Soyons fermes, purs et fidèles ; au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé.” Ensemble, pesons de tout notre poids. Et ainsi nous vaincrons. »

Alexandre Orlov, Ancien ambassadeur de Russie en France, Allégeance, pression, inconséquence

« En avril 1983, la France a expulsé 47 diplomates soviétiques, un acte sans précédent dans l’histoire des relations entre nos deux pays. C’était un geste d’allégeance du nouveau président français [F. Mitterrand] vis-à-vis des Américains, pour se faire pardonner l’entrée des ministres communistes dans le gouvernement français, pour la première fois depuis 1944. […] J’ai communiqué la réponse du président Hollande à Vladimir Poutine, et l’affaire fut considérée comme close, jusqu’au 15 décembre [2014], quand François Hollande, sans doute sous la forte pression des Américains, déclara que la Russie n’avait pas rempli les conditions liées à la fin des hostilités à l’est de l’Ukraine, et que, pour cette raison, les BPC ne pouvaient pas lui être livrés. Pourtant tout était prêt, et même les cartons d’invitation à la cérémonie de leur livraison à la Russie avaient été imprimés et envoyés à la partie russe. Ce fut un exemple parmi d’autres de l’inconséquence du président François Hollande dans ses relations avec la Russie. »

Florian Phillipot, Je reste un homme

« Je ne suis pas un rhinocéros, je reste un homme, je ne capitulerai pas ! »

Hervé Poly, Bolchevique fièrement

« À Lens […] un imposant bâtiment accueille le visiteur dès sa sortie de la gare. Sur sa façade, trois énormes lettres : PCF. À l’étage au mur du bureau du secrétaire fédéral du Pas-de-Calais, Hervé Poly, un portrait de Lénine. “On est une fédération bolchevique”, revendique-t-il fièrement. »

Sandrine Rousseau, Candidate à la primaire d’EELV, Quelque part

« Si vraiment il y a des personnes qui sont dangereuses, des potentiels terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux. Quelque part, les avoir en France, ça nous permet aussi de les surveiller. »