Nº 137

Sans commentaire

Je répète

 Je répète que je n’irai dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai. 

Jean-Luc Mélenchon

Angoisse

 La seule chose qui m’angoisse, c’est de passer du statut de ministre à celui de simple citoyen. 

Frédéric MITTERRAND

Le bonheur accessible à chacun

« (…) dans une société organisée autour de l’intérêt du plus grand nombre, le bonheur privé devrait être aussi accessible à chacun, au même titre que le toit, la nourriture et les soins. Et comme toutes les nécessités vitales, il ne devrait jamais être suspendu à cette forme de mort à crédit qu’est l’espérance ».
Marcela IACUB

Il faut

« Il faut annuler les plans d’austérité et décider le défaut de paiement. Cela signifie le retour au franc, la nationalisation des banques et des compagnies financières, la reprise en main de la Banque de France, le démantèlement des marchés financiers car la régulation ne suffit pas, le contrôle des mouvements de change et de capitaux, la fermeture du marché obligataire, tant primaire que secondaire.Il faut mener une politique de démondialisation, qui consiste à mettre en œuvre des mesures protectionnistes dans un cadre internationaliste. Ce cadre, c’est celui de l’Organisation internationale du commerce, institution prévue par les accords de Bretton Woods mais à laquelle le Sénat américain s’est opposé : la charte de l’OIC (de La Havane) prévoyait que le commerce international devait se faire sur la base de l’équilibre de la balance des paiements. ».
Jacques NIKONOFF

Me donner

 Si je fais 2 ou 3 %, on va me donner le ministère de la Jeunesse et des Sports. 

Eva Joly

Pourquoi comparer?

 L’instrument pousse-au-crime est le pacte de stabilité et de croissance européen, qui exprime déficit annuel et dette souveraine en termes de points du produit intérieur brut (PIB) et leur fixe des seuils : 3 % maximum pour le déficit, 60 % pour la dette cumulée.Or le principe du pacte, et de la « règle d’or » que l’on en tire, recèle une erreur grossière. Qu’est-ce qu’un budget équilibré ? Un budget où les dépenses n’excèdent pas les recettes. Pourquoi ne pas exprimer alors la santé d’un budget national en ces termes-là ? 102 % de dépenses par rapport aux recettes : le pays connaît un déficit de 2 % ; 97 %, et il s’agit au contraire d’un excédent de 3 %. Pourquoi comparer les pommes des dépenses aux poires du PIB, plutôt que les pommes des dépenses aux pommes des recettes ? 

Paul JORION

Seule explication

Michèle Rivasi, député au Parlement: « L’ampleur du rejet [d’Eva Joly dans l’opinion] suscite l’incompréhension.Je ne comprends pas. La seule explication que je vois est que les Français, sans se l’avouer, on terriblement peur des juges. ».
Michèle RIVASI