Nº 162

Sans commentaire

Admettons ce qui n’est pas anodin

[…] Le fait que le mot qui désigne les traces laissées par le passé et qui matérialise notre mémoire collective soit “patrimoine” n’est pas anodin et témoigne du lien que la langue française implique entre l’histoire et son caractère “paternel”, et donc masculin. Soit, admettons cela.

David Cormand

Je rêverais

Je rêverais d’avoir une décoration russe, pour services rendus à la paix.

Emmanuel Todd

Ni même aucun argument

 Cette réforme, purement idéologique, est imposée aux syndicats et aux parlementaires, niant de facto la valeur du dialogue social et politique pour réguler la société. Elle voudrait faire croire qu’en dérégulant le marché du travail, en offrant moins de protection aux salariés, on pourrait créer de l’emploi. Aucun élément, aucune étude, ni même aucun argument ne permet d’étayer cette affirmation. Il ne s’agit que de demandes d’une partie des employeurs, soucieux d’avoir plus de libertés pour licencier ou réduire les avantages sociaux. 

EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS

C’est

Les séries, c’est industriel. Les films, c’est de la poésie.

Thierry Frémaux

Globalement

Les hommes parlent plus qu’avant, […] il est devenu plus facile pour eux de s’exprimer. Mais ils ne parlent pas comme les femmes. En général, celles-ci dénoncent quelque chose qui ne leur convient pas, dans le but d’obtenir un changement. Soit ils s’expriment de manière factuelle, du coup on estime qu’ils sont maladroits; soit, quand il leur monte au cerveau qu’ils risquent de faire souffrir, ils se taisent. Nous sommes dans la caricature, certes, mais globalement cela fonctionne comme ça.

Fabienne kraemer

Sartre parle au nom de l’humanité

Sartre avait incarné l’intellectuel universel qui, tel Voltaire et Hugo, parle au nom de l’humanité tout entière.

Nicolas truong

Liberté de création et subventions

 Par exemple quand le personnage masculin a plus de 50 ans, éviter de lui octroyer une compagne de 20 ans sa cadette. […] Ce premier pas des artistes et du public prouve un éveil des consciences, qui interroge et bouscule les stéréotypes. Mais nous ne pourrons pas rattraper le retard pris sans l’intervention de nos institutions. Nommer et quantifier le problème, briser l’omerta, prendre des mesures incitatives. Si la liberté de création doit être préservée, les aides et subventions peuvent, elles, être fléchées, des indicateurs appliqués. Il n’est plus temps d’observer mais d’agir ! Dans son discours du 7 février 2018, la ministre de la Culture disait : “Pour changer les comportements, il faut changer les regards, et donc les images”. 

Souad AMIDOU, et varii auctores