Très schématiquement, la théorie de l’analyse du discours, dégagée depuis les années 1950 par les théoriciens du langage, procède du constat qu’un discours ne se borne pas à décrire un réel préexistant mais en construit une représentation que l’auteur entend faire partager à son auditoire. Énoncer un discours revient donc à vouloir agir sur autrui. Il a ainsi un objectif performatif : c’est un acte volontariste d’influence1. À partir de là, se son
Critique du discours sur l’autorité judiciaire
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