En 1838, François Guizot, le plus illustre des Français protestants, écrivit que « la France ne deviendra point protestante ». Beaucoup de ses coreligionnaires s’étranglèrent d’indignation, et le pasteur Coquerel lui répondit fermement que « la France est destinée à s’avancer lentement, insensiblement, vers le protestantisme ». Quarante ans plus tard, la conjoncture pouvait sembler donner raison au second sur le premier. Déjà, sous la monarchie de Juillet, les
Un moment protestant ?
Les débuts de la IIIe République
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