Si la royauté française n’a pas de commencement ni même d’origine assignables [1], l’historien qui s’en saisit, lui, en a, intellectuellement mais aussi affectivement, voire physiquement. La courtoisie et la probité commandent de les indiquer au lecteur, en s’autorisant, exceptionnellement, le recours à la première personne du singulier. D’autant plus que, dans le domaine du travail historique, l’effet de génération imprime fortement sa marque. Avoir 21 ans en 1969 –
La fabrique d’un médiéviste
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