Heine mythologue ?

À la mémoire de Pierre Grappin (1915-1997), germaniste français.   Aux origines de la mythologie germanique La difficulté de la définition de la notion de mythe, revêtant un sens tantôt négatif et tantôt positif, tient à son ambivalence. Les exemples du sens négatif sont légion : « mythe aryen », mythe ou mystification de la « symbiose judéo-allemande », ou encore « mythistoire » et « mytherritoire » pour désigner un peuple et un pays supposés spécifiquement

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article

Thèmes abordés

Lucien Calvié

Lucien Calvié

Ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé d’allemand. Professeur émérite à l’université Toulouse-II Jean-Jaurès. Après Marx et la Révolution française, avec F. Furet, paru en 1986 et traduit en de nombreuses langues, il a publié entre 1989 et 2021 de nombreux ouvrages sur la littérature et le mouvement des idées, en particulier politiques, en Allemagne, de 1789 à 1848 ainsi que sur les questions allemande et yougoslave depuis 1989-1990, la « chute du Mur » et l’unification étatique allemande.