Toute régulation financière n’est pas globale

Le Groupe des Vingt (G-20), dès son premier sommet en novembre 2008, a présenté la régulation financière internationale comme une de ses priorités majeures. Mais, deux ans plus tard, les résultats ne sont pas entièrement à la hauteur de l’ambition initiale, et les raisons de ce décalage méritent examen. Toutes choses égales par ailleurs, l’harmonisation internationale des règles qui régissent le système financier est souhaitable ; mais elle suppose également des arbi

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Stéphane Rottier

Stéphane Rottier

Conseiller au Département de stabilité financière de la Banque nationale de Belgique depuis 2009. Il était auparavant au Conseil d’administration du FMI et conseiller pour les affaires internationales du ministre des Finances belge. A publié dans Social Choice and Welfare, European Union Politics et dans d’autres revues. Le texte ici a été publié en anglais par Bruegel et par le Peterson Institute for International Economics en septembre 2010.Les idées exprimées ici sont celles de l’auteur et n’engagent pas celles de son employeur.

Nicolas Véron

Nicolas Véron

Économiste au sein de Bruegel, ainsi que du Peterson Institute for International Economics à Washington en tant que chercheur invité depuis octobre 2009. A notamment publié : Le Grand Dérèglement : Chroniques du capitalisme financier (Lignes de repères, 2009) et L’Information financière en crise : Comptabilité et capitalisme (Odile Jacob, 2004). Écrit une chronique mensuelle publiée dans plusieurs pays, dont en France par La Tribune depuis 2005. Le texte ici a été publié en anglais par Bruegel et par le Peterson Institute for International Economics en septembre 2010. Les idées exprimées ici sont celles de l’auteur et n’engagent pas celles de son employeur.