Dans un entretien au Figaro en janvier 20111, le ministre de la Justice, Michel Mercier, affirmait qu’aucune réforme du statut des membres du parquet n’était nécessaire et assurait ceux-ci « de [s]a plus grande estime2 ». La précision s’imposait tant, avant même le mouvement de protestation des juges du mois de février 2011, sans précédent dans les annales judiciaires de la Ve République, le sentiment de désarroi des magistrats était palpable. À vrai dire, la cr
Pour l’indépendance statutaire du parquet
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