Le 8 décembre dernier, la prise de Damas par les djihadistes du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a conduit au départ du Président Bachar al-Assad. Depuis, le discours nationaliste de HTS ne cesse de s’opposer à la dislocation, par la présence de différentes forces et milices politiques, vers laquelle tend le pays. Quelles sont les conséquences militaires de cette offensive pour la Syrie et des pays tels que la Turquie et la Russie ? Ariane Bonzon, spécialiste du Proche-Orient, décrypte ce renversement dont l’enjeu principal réside en la formation d’une armée nationale capable de maintenir le pays.
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