Comme souvent, ce texte1 s’ouvre sur un prétexte : la préface à l’histoire d’une famille républicaine aujourd’hui oubliée, les Milliet, dont les souvenirs embrassent le xixe siècle. Mais l’essentiel n’est pas là et très vite, comme le note Jean Bastaire2, cette préface se mue en postface au Cahier publié en avril 1910 par son ami Daniel Halévy – Apologie pour notre passé –, un texte désabusé sur son engagement dreyfusard3. Péguy ne se sent
Péguy ou l’imperfection démocratique
Notre jeunesse a cent ans
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