L’opposition parlementaire. Enquête sur un impensé démocratique

Dans une société libérale – au sens politique du terme – la place occupée par l’opposition parlementaire constitue un marqueur de l’état de la démocratie. Selon les droits qui lui sont reconnus, selon sa capacité à peser sur les décisions prises par la majorité – négativement ou positivement –, on peut juger de la bonne ou mauvaise santé d’un régime en termes de pluralisme, de respect des minorités, de capacité à ouvrir un dialogue politique sans affront

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Olivier ROZENBERG

Olivier ROZENBERG

Enseignant et chercheur en science politique à Sciences Po (Paris), au sein du Centre d’études européennes. Il travaille sur les Parlements et les parlementaires d’une part, sur l’Union européenne d’autre part. Il a codirigé des ouvrages sur les questions, rôles et débats parlementaires.

Éric Thiers

Éric Thiers

Chercheur associé au CEVIPOF (Sciences Po). Il est président de l’Amitié Charles Péguy et membre des comités de rédaction de Pouvoirs et Mil Neuf Cent. Il vient de publier « La pulvérisation démocratique ou les clivages façon puzzle » dans la revue Pouvoirs (novembre 2021).Twitter : @EricThiers