L’expiation ministérielle ne sera jamais suffisante

Affaires Zyed et Bouna1, Théo, Leonarda, Mila, aujourd’hui affaire Traoré. Lorsque la France est accusée de racisme, le réflexe conditionné de nos élites pensantes et dirigeantes est identique : plaider coupable. Elles n’ont pas attendu l’épisode en cours pour mettre le genou à terre en signe de contrition. Leurs génuflexions physiques ou morales ont toujours la même signification : avouer la faute collective d’un État, d’une société, d’une ment

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Jean-Éric Schoettl

Jean-Éric Schoettl

Diplômé de l’École polytechnique, il se consacre à l’enseignement et à la recherche dans le domaine des mathématiques appliquées, puis suit la scolarité de l’ENA. Nommé au Conseil d’État (1979), il en est détaché à plusieurs reprises (comme directeur général du CSA, chargé de mission puis directeur au Secrétariat général du gouvernement, secrétaire général du Conseil constitutionnel). Il achève sa carrière au Conseil d’État en qualité de président adjoint de la section de l’intérieur. Il est aujourd’hui membre du Conseil des sages de la laïcité, de la commission du Secret défense et du conseil scientifique de la Fondation Res publica.