Le nouveau monde du commerce

Ce qui ne change pas Dans ce nouveau monde, certains traits de l’ancien monde ne changeront pas. Premièrement : l’ouverture des échanges, c’est-à-dire la réduction des obstacles ou des restrictions à l’échange, favorise la croissance et le bien-être. Sur ce point, je suis tout à fait d’accord avec les idées de votre défunt ami, Jan Tumlir1. Cependant, ma propre opinion est depuis longtemps que cela ne marche que dans certaines conditions. Le progrès éco

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Pascal Lamy

Pascal Lamy

Diplômé de HEC, de Sciences Po et de l’École nationale d’administration. A exercé deux mandats consécutifs de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce. A été directeur de cabinet du président de la Commission européenne, Jacques Delors, de 1985 à 1994 et commissaire européen au commerce de 1999 à 2004. Entre ces deux mandats, il a été directeur général du Crédit lyonnais. A été nommé, en mai 2015, délégué interministériel pour la préparation de la candidature de la France à l’exposition universelle 2025. Il partage ses autres activités entre l’Institut Jacques-Delors, dont il est président émérite, la présidence du Comité mondial d’éthique du tourisme, la présidence de la Commission de l’Oxford Martin School sur les défis du futur, sa participation à la Global Ocean Commission, à l’Equitable Access Initiative (Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme) et diverses questions commerciales et économiques internationales. Ouvrages récemment parus : The Geneva Consensus (Cambridge University Press, 2013), Quand la France s’éveillera (Odile Jacob, 2014) et Où va le monde ? (Odile Jacob, 2018).