L’opinion a su peu de choses des divergences qui m’ont opposé à Mitterrand. Il me semblait inutile de la prendre à témoin ; je préférais régler les problèmes avec lui en tête à tête, dans le secret. On m’a parfois reproché cette cohabitation qualifiée de trop douce, comme si le respect des formes ne pouvait s’accompagner de fermeté. Je n’aime ni la violence verbale, ni le côté souvent ridiculement théâtral de la politique. La France n’avait
Le nombre et l’autorité
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