Le détour autonomiste du nationalisme québécois

Le 1er octobre 2018, le Parti libéral du Québec (PLQ), au pouvoir depuis 15 ans de manière quasi ininterrompue (2003-2012, 2014-2018), connaissait une défaite électorale historique en ne récoltant que 25 % du vote populaire et 12 % du vote francophone1. Loin de relever du simple dégagisme, le vote des Québécois avait un parfum de rébellion tranquille sur fond de malaise identitaire. En trame de fond de l’élection,

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Mathieu Bock-Côté

Mathieu Bock-Côté

Sociologue (PhD), chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et au Figaro. Il est l’auteur de L’Empire du politiquement correct (Cerf, 2019), du Nouveau Régime (Boréal, 2017), du Multiculturalisme comme religion politique (Cerf, 2016), d’Exercices politiques (VLB, 2013), de Fin de cycle (Boréal, 2012) et de La Dénationalisation tranquille (Boréal, 2007).