Le bon grain et l’ivraie Le cinéma a fait du mal, en France, à John Steinbeck. Pour une génération de cinéphiles, il est avant tout l’auteur des Raisins de la colère (1939) et d’À l’est d’Éden (1952), qui ont donné lieu à deux chefs-d’œuvre : une « adaptation » très fidèle de John Ford, et une autre, très personnelle et plus lointaine, d’Elia Kazan. Steinbeck était, en somme, un auteur qu’on pouvait se dispenser de lire. Aux États-Unis, il a sa place
Le cinéma dispense-t-il
de lire Steinbeck ?

Romans : En un combat douteux – Des souris et des hommes – Les Raisins de la colère – À l’est d’Éden
Édition établie sous la direction de M.-Chr. Lemardeley-Cunci
Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2023, 1 600 pages
Les Lettres d’À l’est d’Éden. Journal d’un roman
Traduit de l’anglais par P. Guglielmina
Seghers, 2023
320 pages
La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...
Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article