La Chine à la quête du monde

Cette dualité acceptée se constate dans l’ordre économique comme dans celui du politique. La Chine, un monde en soi, s’est placée au cœur de ces mécanismes d’interdépendance planétaire qu’on baptise « globalisation ». Elle allie le culte de la stabilité avec celui de l’hypercroissance, l’obsession de la souveraineté avec le choix d’une aliénation mutuelle sans précédent. A-t-on jamais vu un pays-continent, dont 65 % de la population habi

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article

Thèmes abordés

Michel Cicurel

Michel Cicurel

Haut fonctionnaire au Trésor de 1973 à 1982, a ensuite créé et dirigé Cortal pour devenir ensuite directeur général adjoint du groupe La Compagnie bancaire. En 1983, il s’envole pour l’Italie en tant qu’administrateur délégué de Galbani (groupe BSN) et revient en 1991 pour diriger le groupe Cerus dont il quitte la vice-présidence en 1999. Il devient alors président du directoire de La Compagnie financière Edmond de Rothschild et de La Compagnie financière Saint-Honoré.