Dans le premier numéro de Commentaire Raymond Aron s’interrogeait sur les « Incertitudes françaises » ; il observait que persistait dans notre pays une instabilité politique, singulière en Europe, fondée sur l’exacerbation du clivage gauche-droite, et sur une propension à la révolution que venait d’illustrer mai 1968, tentative symbolique de renouer avec la chaîne des révolutions du xixe siècle. Pourtant, notait-il, cette instabilité, toujours restée politique
Du bon usage des incertitudes
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