Droit, État et obligation selon Benjamin Constant

Le libéralisme de Benjamin Constant fait incontestablement l’objet d’un intérêt renouvelé, car il est, avec Tocqueville, l’un des auteurs qui nous délivrent une vérité théorique, et même philosophique, sur les fondements comme sur les ambiguïtés, voire les pathologies, de la démocratie moderne. Si Constant, théoricien des Constitutions, est connu et reconnu comme l’est Montesquieu, on n’a pas toujours mesuré avec l’attention nécessaire l’acuité de sa réflexion sur

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article
Lucien Jaume

Lucien Jaume

Agrégé de philosophie et docteur d’État en science politique, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur au CEVIPOF, enseignant à Sciences Po, membre du Comité directeur des Œuvres complètes de Benjamin Constant. Il a publié une douzaine de livres sur Hobbes, le jacobinisme, le libéralisme, l’esprit européen, Tocqueville (Fayard, prix Guizot de l’Académie française). Son dernier ouvrage concerne Le Religieux et le politique dans la Révolution française (PUF, « Léviathan », 2015). Il publiera en 2022 L’Éternel défi. L’État et les religions en France, des origines à nos jours chez Tallandier.