Dérive bureaucratique et sûreté nucléaire

On a coutume de dire que la sûreté du nucléaire n’a pas de prix, ce qui signifie qu’on ne doit mettre de bornes ni aux objectifs de sûreté ni à l’exigence des normes et à la sévérité des contrôles. De ce point de vue, on devrait se réjouir en France de la rigueur de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui est fondée sur son indépendance vis-à-vis de l’État et de l’exploitant. Mais il se trouve que, poussées à l’extrême, les précautions prises désorganisen

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Dominique Finon

Dominique Finon

Ingénieur centralien ECL, docteur d’État en économie. Directeur de recherche émérite au CNRS. Économiste spécialiste des marchés et des politiques de l’énergie, il a été président de l’Association des économistes de l’énergie, directeur de l’Institut d’économie et de politique de l’énergie IEPE (CNRS-université de Grenoble) (1991-2003) et consultant de la Banque mondiale sur la convergence des politiques énergétiques et climatiques dans les pays du Sud (2014-2017). Il est l’auteur d’un ouvrage et de nombreux articles consacrés au nucléaire.