On a coutume de dire que la sûreté du nucléaire n’a pas de prix, ce qui signifie qu’on ne doit mettre de bornes ni aux objectifs de sûreté ni à l’exigence des normes et à la sévérité des contrôles. De ce point de vue, on devrait se réjouir en France de la rigueur de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui est fondée sur son indépendance vis-à-vis de l’État et de l’exploitant. Mais il se trouve que, poussées à l’extrême, les précautions prises désorganisen
Dérive bureaucratique et sûreté nucléaire
La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...
Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article