Cinéma : il était une fois en France (I)

En ce jour grisâtre de novembre 1959, je m’apprêtais, pour la première fois de ma vie, à fouler les tapis de haute laine de l’un de ces grands hôtels devant lesquels les foules de la Canebière passaient sans se presser dans l’espoir, rarement récompensé, d’en voir sortir Édith Piaf ou Dario Moreno. Je n’étais pas seul. Albert Cervoni, le premier à m’avoir appris que la critique d’un film devait se confondre avec un aveu personnel, me précéda

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article