Autour de la philia d’Aristote et d’Alexandre

La philia Ce mot n’est pas simple à traduire. Ce qu’il dit, difficile à cerner. Ce qu’il révèle sur les liens d’Alexandre et ses Compagnons, ce qu’il suggère sur le politique, essentiel à approcher. Ce mot est habituellement traduit par « amitié »1 . Le problème est que le mot en question est issu du latin amicitia2. Il faut, si l’on veut mieux comprendre, tenter d’approcher la philia selon des catégories grecques, et surtout lier la questio

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Olivier Battistini

Olivier Battistini

Maître de conférences HDR en histoire grecque à l’Université de Corse, directeur du LABIANA et chercheur associé à l’ISTA, Université de Franche-Comté. Ses ouvrages portent sur la guerre – theôria et praxis –, le politique en Grèce ancienne, Thucydide et Alexandre le Grand. Parmi eux : La Guerre (avec P. Charvet et A.-M. Ozanam, NiL, 1994) ; Les Saisons de la loi (Klincksieck, 2000) ; La Guerre du Péloponnèse. Thucydide d’Athènes (Ellipses, 2002) ; Alexandre le Grand, Histoire et Dictionnaire (en codir. avec P. Charvet, Robert Laffont, « Bouquins », 2004) ; Dictionnaire des lieux et pays mythiques, (Robert Laffont, « Bouquins », 2011) ; L’Histoire grecque de Thucydide. Jean-Baptiste Gail. 1807 (Clémentine, 2013) ; Pour saluer Plutarque (Clémentine, 2013) ; Alexandre le Grand. Le philosophe en armes, (Ellipses, 2018) ; Napoléon, le politique, la puissance, la grandeur (dir., L’Artilleur, 2021).