Aron : la sagesse et l’action

On ne trouvera dans le titre d’un de ses derniers articles, « Pour le progrès. Après la chute des idoles1 », des conclusions alternatives, un Aron progressiste, qu’en oubliant que les idoles du siècle, au soir de sa vie, semblaient emporter la raison dans leur chute « postmoderne » comme elles l’avaient pervertie dans leur élévation totalitaire. L’orientation qui unifie la philosophie et la sociologie d’Aron devrait exclure d’emblée tout malenten

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Giulio De Ligio

Giulio De Ligio

Philosophe politique, maître de conférences à l’université catholique de l’Ouest, chercheur associé au CESPRA de l’EHESS et au Centre Maurice-Hauriou de l’université Paris-Cité. Parmi ses ouvrages : La Politique et l’Âme. Autour de Pierre Manent (dir. avec J.-V. Holeindre et D. Mahoney, CNRS Éditions, 2014) ; Démocratie et Liberté. Les peuples modernes à l’épreuve de leurs contradictions (avec Ch. Delsol, Cerf, 2020). Il a reçu le prix Raymond-Aron pour son livre La tristezza del pensatore politico. Raymond Aron e il primato del politico (Bononia University Press, 2007).