Albert Lebrun (1871-1950), qui fut le dernier président de la IIIe République, a été bien malmené par la postérité. On connaît le jugement définitif laissé par le général de Gaulle dans ses Mémoires de guerre : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État. » Cette épitaphe cruelle mais qui n’est pas injustifiée a jeté dans l’ombre un personnage qui connut pourtant une longévitÃ
Albert Lebrun, président normal
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