Ma Jian fait partie de cette génération d’intellectuels et d’artistes chinois qui ont pu profiter des années suivant la fin de la « révolution culturelle », assez en tout cas pour goûter au bonheur d’un contrôle moins pesant sur chaque individu et pour espérer, derrière les encouragements à s’enrichir, plus de liberté encore. On sait comment cela a fini en juin 1989 : par un horrible massacre des étudiants qui en appelaient à plus de démocratie. Ma Jian, inlassable
Se souvenir de Tian’anmen
Beijing Coma
Ma Jian
Traduit de l’anglais par C. de Saint-Mont, J’ai lu, 2008
894 pages
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