Raymond Queneau et la langue française

Le père de Zazie aurait aujourd’hui cent ans sonnés. Bénéficiaire et victime de la bruyante notoriété de son héroïne, il passe aux yeux de beaucoup pour un écrivain cheminant hors des voies ordinaires pour donner plus libre cours à ses démons fantaisistes, voire facétieux. Depuis quelque temps cependant, depuis surtout que le français, langue littéraire incluse, est ou se sent en difficulté, la critique s’interroge : ne faut-il pas prendre Queneau beaucoup plus au sér

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article

Thèmes abordés

Gérald Antoine

Gérald Antoine

Professeur émérite à la Sorbonne. Membre de l’Institut. Dernier ouvrage paru : Histoire de la langue française, 1945-2000 (CNRS éditions, 2000). À paraître Paul Claudel. Lettres à Rosalie Vetch-Lintner alias Ysé-Prouhèze (Gallimard, 2004).