Si les philosophes, à l’instar de Locke et de Montesquieu, se sont principalement attachés à théoriser la séparation des pouvoirs – exécutif, législatif et judiciaire –, la notion même de « pouvoir » judiciaire ne les a guère intéressés. En quoi consiste-t-il ? A-t-il des limites ? Est-il susceptible d’abus ? Ces questions avaient peu d’intérêt lorsque l’exercice de la justice était un attribut du souverain ; le pouvoir judiciaire était l’
Quels juges pour exercer ce pouvoir ?
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