Raymond Aron s’est toujours intéressé à l’Europe1. Européen convaincu et néanmoins circonspect, il observait la réalité d’un héritage intellectuel au sens le plus large (humanisme, pensée philosophique, culture politique de la démocratie libérale etc.). Mais l’Europe était à ses yeux, et en son temps, incapable de progresser vers une structure fédérale du type États-Unis d’Amérique, et le mythe gaullien d’une Europe de l’Atlantique à l&
Pour une Europe des musées
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