Positivisme et religion de l’Humanité en Angleterre

De la philosophie des sciences au « radicalisme chic » C’est un scientifique et philosophe des sciences éminent, David Brewster1, qui mentionne le premier en Angleterre le nom de Comte dans un article de l’Edinburgh Review, en juillet 1838. Il s’agit d’un compte rendu élogieux des premiers volumes du Cours de philosophie positive. Brewster salue comme des découvertes primordiales la loi des trois états et l’échelle encyclopédique des sciences. Sa recension

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Éric Sartori

Éric Sartori

Ingénieur ESPCI, est l’auteur de divers ouvrages d’histoire des sciences : Rumford, le scandaleux bienfaiteur d’Harvard (La Bisquine, 2017) ; Le Socialisme d’Auguste Comte. Aimer, penser, agir au xxie siècle (L’Harmattan, 2012) ; Histoire des grands scientifiques français (réed., Tempus, 2012) ; L’Empire des Sciences. Napoléon et ses savants (Ellipses, 2003) ; Histoire des femmes scientifiques de l’Antiquité au xxe siècle (Plon, 2006). Il a également publié de nombreux articles de vulgarisation et de philosophie des sciences, dont plusieurs liés au positivisme.