Depuis le temps des Réformes1, au xvie siècle, les protestants, tout en proclamant le « sacerdoce universel », ont eu une forte tendance à l’individualisme, selon la célèbre formule de Boileau : « tout protestant est un Pape, une Bible à la main », voire à l’émiettement et aux divisions que Bossuet a dénoncés dans son Histoire des variations des Églises protestantes. Pourtant, depuis le début, les tentatives de concordes théologiques et les efforts vers une comm
L’union des Églises luthériennes et réformées
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