L’État gardien ou destructeur du passé artistique ?

Le monde entier s’émeut des atteintes volontaires portées aux œuvres d’art. C’est pourtant une constante des périodes révolutionnaires que de vouloir manifester une rupture avec le monde ancien pour construire du neuf. Il convient de s’attacher ici à des exemples d’actions réfléchies de l’autorité politique, qui ont tenté d’opérer un tri dans la mémoire collective pour refaire le monde. Les cas retenus appartiennent à l’époque moderne

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Jean-Pierre Daviet

Jean-Pierre Daviet

Ancien élève de l’École normale supérieure, est professeur émérite à l’université de Caen ; spécialiste d’histoire contemporaine, il a écrit Une multinationale à la française, Saint-Gobain 1665-1989 (Fayard, 1989), La Société industrielle en France 1814-1914. Productions, échanges, représentations (Seuil, 1997) et La Dynastie des Rockfeller. Fortune et philanthropie (MA Éditions, 2017).

Pierre Grégory

Pierre Grégory

Professeur de sciences économiques et de gestion à l’université Panthéon-Sorbonne (1984-2003), puis à l’université Panthéon-Assas, vice-chancelier des universités de Paris de 2005 à 2010, est l’auteur de nombreux articles sur l’économie de l’art et l’histoire de l’art. Il est membre de la commission interministérielle d’agrément pour la sauvegarde du patrimoine artistique national.