Une bonne thèse suffit-elle à faire un bon livre ? L’ouvrage d’Emmanuel Jousse appelle cette interrogation. Il doit son titre à une page dans laquelle Camus définit la révolte comme un « réformisme intransigeant ». En l’occurrence c’est un titre trompeur, car la vraie matière du livre est bien plus restreinte ; elle se ramène à la chronique des débats sur la nature et le contenu des notions de réforme et de révolution, ainsi que sur leurs places respecti
Les trois figures du réformisme
La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique...
Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article