« Si tout le temps est éternellement présent, tout le temps est irrécupérable », écrivait T. S. Eliot, évoquant un « temps distrait de la distraction par la distraction, rempli d’imaginations et vide de sens1 ». Nous y sommes. Dérivant, au gré des algorithmes, dans l’ère numérique encore à l’aube de son règne, nous surnageons dans un océan infini de propositions et sollicitations, tétanisés par l’amplitude exponentielle du choix. Comment s’arrimer à des repÃ
Le temps du vertige virtuel
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