Le silence italien

Libertés personnelles et confinement

L’indifférence italienne envers ce qui ressemble à une sortie du « régime démocratique et libéral1 » a été accompagnée d’une représentation médiatique simpliste de la vie sociale, réduite aux seules activités ordinaires (achats, loisirs, restaurants) auxquelles on pouvait, bien sûr, renoncer sans difficulté pour « rester sur le divan » si les précautions contre le virus l’imposaient. C’est aussi le silence de l’opinion publique elle-même qui

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Salvatore Abbruzzese

Salvatore Abbruzzese

Enseigne la sociologie des processus culturels et la sociologie des religions à l’université de Trente, en Italie. Il est membre du Conseil scientifique des Archives de sciences sociales des religions. Parmi ses dernières publications : « Face à l’affaissement du scénario politique. Parcours de redéfinition du catholicisme en Italie » (in Social Compass, vol. 64, n° 2, 2017) ; « Le populisme des mœurs : le cas italien » (in Commentaire, n °173, 2021) ; Società in cerca di respiro. L’Italia e le pandemie (Brescia, Morcelliana, 2021).
E-mail : salvatore.abbruzzese@unitn.it