Le protectionnisme, entre panacée et poison

Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche fait suite à une campagne caractérisée par un protectionnisme sans fard, revendiqué comme une stratégie gagnante et, de fait, électoralement payante1. C’est une composante du thème « America first ». Les proclamations protectionnistes s’inscrivent dans un isolationnisme affiché, qui fait l’impasse sur leur coût politique pour les États-Unis. À ces proclamations, il est tentant d’opposer des doutes sur la faisabilité du prot

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Dominique Bocquet

Dominique Bocquet

Senior fellow au Policy Center for the New South (Rabat), enseignant à Sciences Po et à l’INSP. Dernier ouvrage paru : Pour une mondialisation raisonnée. Les révolutions discrètes de l’OCDE (La Documentation française, 2013).