La province française à la fin du XIXe siècle

Lorsque je cherche à me représenter la vie de province, le bonheur stable de la province d’autrefois, je pense à Noizemont-les-Vierges, à ma grand-mère aveugle, aux dîners des tantes, aux soirées sous la lampe à huile parmi les meubles d’acajou ; je pense aux propos indulgents, aux plaisanteries traditionnelles, à l’entente qui unissait véritablement ces êtres sincères, simples et droits, chez qui les défauts restaient sociables, et ne devenaient pas des vices ;

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article