La guerre n’est pas morte

La chute du Mur de Berlin en 1989 et l’effondrement sans heurt majeur du communisme soviétique ont fait naître de grands espoirs : tous les pays allaient adopter la démocratie politique et le libéralisme économique, ce mondialisme heureux ferait disparaître les conflits, rendant la guerre inutile et la paix naturelle ; il serait donc possible désormais de diminuer drastiquement les budgets militaires et d’utiliser ces « dividendes de la paix » au profit de dépenses améliorant la

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Jean-Philippe Duranthon

Jean-Philippe Duranthon

Ancien élève de l’ENA, il a occupé différentes fonctions de direction, de conseil et de cabinet au sein des ministères de l’Économie et des Finances puis de l’Énergie, des Transports et de l’Environnement, ainsi que dans un établissement financier.