Il a longtemps été convenu que les pouvoirs totalitaires n’avaient pu se maintenir que par la terreur, imposée par leurs polices secrètes, Gestapo ou NKVD, et portée à son comble dans leurs systèmes concentrationnaires, Goulag ou camps allemands. C’était bien sûr le cœur de l’œuvre d’Arendt, mais cette conviction a également été celle d’une certaine historiographie de gauche, lorsqu’elle étudiait le nazisme sans arriver à regarder en face l&rsq
La force par la joie
Le Bonheur totalitaire. La Russie stalinienne et l'Allemagne hitlérienne en miroir.
Bernard Bruneteau
Cerf, 2022
386 pages
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