Rien ne me prédisposait à devenir le garde des Sceaux de François Mitterrand : je ne suis ni professeur de droit ni magistrat, ni même avocat. Mais j’avais alors la confiance du chef de l’État au point d’être choisi pour m’occuper de la trésorerie de la campagne présidentielle de 1988 et j’en connaissais donc tous les secrets. Me nommer Place Vendôme au moment où des magistrats instructeurs, poussés par les parlementaires de l’opposition, s’i
Justice et politique : une vieille histoire
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