J’ai soutenu un DEA avec Madeleine Rebérioux[1], dont j’admirais les travaux sur le mouvement ouvrier. Un jour, je lui ai demandé si elle pensait que je devais faire une thèse. Elle m’a répondu que je n’étais pas normalienne, ni agrégée, et qu’une thèse ne me servirait à rien. J’avais compris que, si l’on n’était pas dans l’institution, on ne serait jamais considéré comme historien. C’est alors que j’ai fait la connaissance de l’historienne Annie Kriegel, dans
En souvenir d’Annie Kriegel
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