Il n’est pas toujours besoin de grands drames pour mesurer la dégradation intellectuelle et morale des acteurs – comme on le dit désormais à juste titre – de la « scène publique »1. Parfois de petits événements bien français y suffisent. On apprend ces jours-ci que le gouvernement a décidé le transfert au Panthéon des cendres de quatre résistants, deux hommes et deux femmes. Tous les quatre sont incontestables, si bien qu’on ne peut soupçonner l’État de ce
Deux cercueils vides
La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...
Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article