Un poète à la jointure de deux siècles: Philippe Jaccottet

Pascal nous a avertis : « On ne sait pas en quoi consiste l’agrément qui fait l’objet de la poésie ? » Je crains que cet « agrément » n’ait été suspect au dénonciateur du divertissement, mais la mise en garde demeure. Peut-être voulait-il dire qu’on ne sait pas ce qu’est la poésie. Pas plus que lui, aucun poète ne le sait. Chacun de ses poèmes, parfois de ses titres, est un art poétique qui nous propose une clef pour tenter d’entrer dans l

La suite est réservée aux abonnés ayant un abonnement numérique + archives...

Continuez à lire votre article en vous abonnant ou en achetant l'article.

S'abonner
Je suis abonné ou j'ai déjà acheté l'article
Louis Martinez

Louis Martinez

Louis Martinez. — A enseigné la littérature russe à l’université de Provence jusqu’en 1996. A traduit de nombreux auteurs russes et des dissidents soviétiques de ses amis (Saltykov-Chtchedrine, Pasternak, Siniavski, Soljénitsyne, Platonov, Pouchkine, Mandelstam, Akhmatova, Lev Kopelev et Vladimir Boukovski). A publié chez Fayard trois romans sur la fin de l’Algérie coloniale : Denise ou le corps étranger (2002) ; Le Temps du silure (2002) ; La Dernière Marche (2004) et un récit fantastique, L’Intempérie (Fayard, 2006).