L’étudiant inoubliable Paul Valéry soutenait que, des innombrables ouvrages qu’il avait lus, il ne lui restait à la fin de sa vie que la matière d’une quinzaine. Des cinq à six cents étudiants qui auront, en une vingtaine d’années, suivi à Sciences Po mon premier séminaire sur la sociologie des médias, puis, plus longuement, celui sur Paris, son histoire et ses problèmes actuels, je ne retrouve le souvenir que d’une douzaine, si j’excepte celles et ceux qui se sont fait
Un jeune homme d’aujourd’hui
Le nouveau livre de Philippe Meyer nous paraît confirmer l’adage selon lequel les « amis de nos amis » sont aussi les nôtres. Dans La prochaine fois, je vous l’écrirai..., paru au printemps dernier (Les Arènes, 2024, 304 p.), il brosse une série de portraits amicaux dont certains modèles, d’Annie Kriegel à Jean-François Revel, ont toujours été chers à notre revue. Il a bien voulu nous offrir quelques pages de cet ouvrage, dans lesquelles nos lecteurs découvriront la formidable relation intellectuelle qu’il avait tissée avec l’un de ses anciens étudiants, aujourd’hui disparu. Nathanaël Dupré La Tour, puisque tel est son nom, avait publié dans Commentaire il y a près de quinze ans quelques articles brillants sur le Printemps de Prague, mai 68 et la construction européenne (dans les nos 120 et 122) ; puisse la parution de ces « bonnes feuilles » redoubler l’hommage que Philippe Meyer lui a rendu en écrivant le texte qui suit.
Commentaire
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