Comme les auteurs de l’Histoire mondiale de la France, je déteste voir mon pays se refermer sur lui-même1. Rien ne m’inquiète, ne me hérisse, ne me scandalise davantage que la négation ou l’oubli de l’Autre. Le regard étranger m’importe au plus haut point. Et notamment celui du grand romaniste allemand Ernst Robert Curtius dans son Essai sur la France publié en 1930 : « La littérature joue un rôle capital dans la conscience que la France prend d&rsq
Un bréviaire de la bienséance et de la soumission
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