Sous l’œil des barbares

XIIAu sénateur CatullinusPourquoi me demandes-tu de composer – en serais-je même capable ? – un poème en l’honneur de Vénus amie des chants fescennins, quand je vis au milieu de hordes chevelues, que j’ai à supporter leur langage germanique, et à louer incontinent, malgré mon humeur noire, les chansons du Burgonde gavé, qui s’enduit les cheveux de beurre rance ? Veux-tu que je te dise ce qui brise l’inspiration ? Mise en déroute par les plectres barbares,

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