Sade, une invention allemande ?

par Robert Kopp

Nº 149 printemps 2015 Réservé aux abonnés

C’est à l’hospice d’aliénés de Charenton, où il avait été transféré une dizaine d’années plus tôt après un passage à Sainte-Pélagie et à Bicêtre, qu’est mort, le 2 décembre 1814, à l’âge de soixante-quatorze ans, le marquis Donatien-Alphonse-François de Sade. Athée convaincu, il avait demandé dans son testament à

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Robert Kopp

Robert Kopp

Professeur à l’université de Bâle et correspondant de l’Académie des sciences morales et politiques. Auteur de nombreux travaux, notamment sur Balzac, Baudelaire, les Goncourt, André Breton et Pierre Jean Jouve. Dernières publications : Baudelaire, le soleil noir de la modernité (Gallimard, 2004, nouvelle édition 2017), Album Breton (Gallimard, Pléiade, 2008) ; Un siècle de Goncourt (Gallimard, 2012) et L’Œil de Baudelaire (avec Jérôme Farigoule et alii, Paris-Musées, 2016).