Réconcilier les Français avec la mondialisation

par Mathilde Lemoine

Nº 139 automne 2012 Réservé aux abonnés

La crise bancaire et financière de 2007 et de 2008 a renforcé l’inquiétude des Français vis-à-vis de la mondialisation et la dernière campagne électorale a exacerbé la perception de ses conséquences négatives sur l’emploi. Toutefois, le rejet de l’ouverture internationale n’est ni une fatalité ni la conséquence d’une défiance à l’égard de l’économie de marché. Ce rejet est le résultat de dysfonctionnements économiques propres à la Fra

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Mathilde Lemoine

Mathilde Lemoine

Docteur en sciences économiques de l’Institut d’études politiques de Paris. Actuellement directeur des études économiques et de la stratégie marchés d’HSBC France. Membre du Conseil d’analyse économique (CAE) et de la Commission économique de la nation (CEN). De 2005 à 2006, elle a été conseiller en charge de la macroéconomie et de la fiscalité au cabinet du Premier ministre après avoir été conseiller technique en charge du commerce extérieur et de la mondialisation au ministère de l’Économie. Derniers ouvrages parus : Les Grandes Questions d’économie et de finance internationales (avec P. et T. Madiès, de Boeck, 2012) et Crise et croissance, une stratégie pour la France (avec P. Aghion, G. Cette et E. Cohen, La Documentation française, 2011).